Le bouquet provincial

Le bouquet provincial

Tous les ans, se rassemble jusqu’à 300 compagnies dans un village choisi de Picardie, d’Ile de France, ou de Seine Saint Denis. Ce lieu est retenu quatre ans à l’avance et aujourd’hui, il peut être défini dans toute la France. Le jour du bouquet, le matin très tôt, le porte-drapeau se rend à la mairie pour présenter le drapeau afin d’être placé dans le cortège. Pour les archers, cela constitue un temps de rencontre nécessaire à la communication entre compagnies de la région.

Ensuite c’est la parade avec toutes les jeunes filles de la commune qui sont habillées de blanc et dont les ainées portent le bouquet de fleurs traditionnel ainsi que le vase offert par le Président de la République. Suivent les 300 compagnies avec leur propre drapeau. La parade est entrecoupée de diverses fanfares et groupes folkloriques. Viennent en fin de parade, les gens costumés et à cheval ou en voitures anciennes tirées par des chevaux (bouquet d’Ermenonville). La parade passe alors devant la tribune officielle où sont présentes les autorités politiques et religieuses de la région.

Elle arrive sur la place du village pour la messe solennelle où assistent tous les drapeaux (le monde de l’archerie étant originellement très catholique). Pour ne citer que le bouquet d’Ermenonville, je précise que la messe a été célébrée par l’évêque de Beauvais assisté du curé de la paroisse, les chœurs étaient représentés par les petits chanteurs à la croix de bois. La statue de Saint Sébastien fut bénie. Aujourd’hui la messe n’est plus rendue obligatoire mais le rassemblement de tous les drapeaux montrent les valeurs de la tradition.

Tout cela se termine bien entendu par un pique-nique convivial. L’après-midi sont organisés des concours de tirs à l’arc comme cela se doit…